
#Shirtgate: un petit pas pour l’homme, un grand pas en arrière pour le féminisme

12 Novembre 2014 : l’atterrisseur Philae atterrit sur la comète 67P/T-G. Cela ne doit rien vouloir dire à beaucoup d’entre vous mais en réalité nous venons d’assister à une prouesse scientifique. Afin d’arriver à ce résultat, la sonde spatiale Rosetta a du transporter ce dernier sur 510 millions de kilomètres par rapport à la Terre, et cela pendant 10 ans. Il faut voir cet exploit de deux manières différentes :
Philae, c’est 10 ans de préparation
Dans un premier temps l’exploit technique : pour que cet atterrisseur arrive en un seul morceau, il a fallu que l’équipe européenne prévoit une trajectoire solide sur 10.7 années utilisant la gravité des astres entourant la Terre. En effet, ce petit bolide est passé à plusieurs reprises proche de notre planète notamment en 2005, 2007 et en 2009. En 2007, Rosetta a aussi pivoté autour de Mars, pour aller s’aider finalement d’une météorite (2867 Steins) en 2008. L’atterrissage en lui même n’a pas été de tout repos car à la base les scientifiques pensaient que le sol allait être…plus dur. Et oui, on ne s’attendait pas à une surface molle ce qui a poussé Philae à rebondir sur 1 km, créant un atterrissage plus délicat et la perte de données liées au sol.
Dans un second temps l’exploit intellectuel: le but principal de cette mission est d’en savoir plus sur l’origine de l’univers. Tout simplement. Au commencement de tout, le système solaire n’était encore qu’une nébuleuse protosolaire composée d’hydrogène, d’hélium, de glace et de silicate. Lors de l’explosion supposée de la supernova à proximité, des astres se sont formés et notamment des comètes qui sont toujours en circulation dans notre bel espace. Ce sont exactement ces vestiges de plusieurs milliards d’années que la NASA vise à examiner et qui devraient nous donner des informations essentielles concernant la composition et le processus de formation du système solaire.
Autant vous dire que les types qui ont mis au point cette mission et construit la navette devraient recevoir un respect éternel de la part de toute la population terrienne. En théorie.….Parce qu’en réalité, c’est une autre paire de manche. Bien malgré lui, un homme soulève une polémique : Dr Matt Taylor. Son crime : avoir porté, lors de l’annonce télévisée de mercredi dernier, une chemise avec des pin-ups légèrement dénudées, le tout brodé par une de ses amies: Ellly Prizeman.

© Twitter: @searinox405
Un moment de gloire détruit
Ce scientifique, qui est un des leaders du projet, devrait actuellement être en train de célébrer la plus grosse avancée spatiale de ces 10 dernières années, mais non, plusieurs groupes féministes en ont décidé autrement, et c’est bien dommage. Ce héros du monde de l’astrologie a du faire des excuses publiques, les larmes aux yeux, sous peine d’être lapidé sur la toile par un groupe d’activistes qui s’emparent de l’événement pour faire un hold-up médiatique. Rappelons qu’il y a un temps pour tout, et à l’heure actuelle, cette exploit scientifique nous invite à avoir les yeux rivés sur les étoiles.
Tatoué de la tête au pied, Matt Taylor a voulu montrer au monde entier que l’on pouvait être geek et cool, mais il semble qu’il soit plus facile d’atterrir une fusée.